Extraits d un article du Figaro sur GRÈCE Un entretien avec le ministre de l'Économie
des experts du Fonds monétaire international (FMI) sont arrivés jeudi à Athènes afin d'apporter au gouvernement « une aide technique pour améliorer la gestion des fonds publics » et prendre des mesures contre le « gaspillage ». Cette initiative doit contribuer à ramener le pays dans les clous de Maastricht. Le ministre de l'Économie compte toujours ramener le déficit public en dessous de 3% du PIB l'an prochain.
En dépit de ces difficultés, espérez-vous encore atteindre votre objectif d'un déficit budgétaire de 3,5% du PIB cette année et 2,8% l'an prochain après 6,1% l'an dernier ?
Oui, l'essentiel de l'ajustement va se faire cette année avec la fin des lourdes dépenses d'infrastructure liées aux Jeux olympiques. Nous avons aussi relevé la fiscalité, notamment la TVA, ainsi que les taxes sur les cigarettes et certains alcools. Moyennant quoi nous avons toujours bon espoir d'afficher un déficit budgétaire inférieur à 4% cette année et inférieur à 3% l'an prochain.
Concernant les déficits publics, la Grèce a présenté des comptes erronés entre 1997 et 2003, puis Eurostat a refusé de valider les comptes 2003 et 2004. C'est beaucoup pour un seul pays !
Il y a deux choses différentes. D'abord, Eurostat a reproché à la Grèce son mode de comptabilisation d'un certain nombre de dépenses depuis plusieurs années. Quand le nouveau gouvernement grec est arrivé au pouvoir l'an dernier, nous avons totalement remis à plat notre comptabilité avec l'aide d'Eurostat. Aujourd'hui, nos chiffres sont conformes à la réalité et aux règles comptables européennes.
Nos comptes devraient être validés lors de la prochaine commission d'Eurostat en octobre prochain. Aujourd'hui, nous avons de bonnes relations avec Bruxelles. Ils ont été coopératifs, nous l'avons aussi été
Plusieurs pays européens ont revu en baisse leur objectif de croissance cette année. Qu'en est-il pour la Grèce ?
Nous avons un objectif affiché de 3,9% cette année après 4,2% l'an dernier, mais nous allons aussi le réviser en baisse, peut-être à 3%. La principale raison, c'est la croissance molle dans l'Union européenne qui est notre premier partenaire économique. La seconde tient à la faiblesse de l'investissement en Grèce.
Georges Alogoskoufis :
"Nos comptes devraient être validés en octobre"
9 Mai 2005
Article venant du site du minstere grec des finances
http://www.minfin.gr/portal/el/resource/contentObject/id/9cf9ec52-a16d-4dba-ad71-96535cac7abf
5 ans sont passe,rien n a change,on a droit au FMI qui n a plus besoin d etre invite,en Grece,il est chez lui aujourd hui et Eurostat qui a pourtant aide les stats grecques a etre mise a plat en 2005 ,reconnais aujourd hui que les chiffres actuelle sont conformes à la réalité et aux règles comptables européennes comme il y a 5 ans
Meme formule qu en 2005 au depart mais en temps de recession ,ca n a pas suffit
relevé la fiscalité, notamment la TVA, ainsi que les taxes sur les cigarettes et certains alcools.
Aujourd hui ,l'objectif affiché est de 3,9% ,mais plus de croissance mais de recession
en 2005 quels aides techniques le FMI et Eurostat ont il bien pu offrir a la Grece ???
En repondant a cette question ,on aura la reponse de cette crise grecque premeditee
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